Tout savoir sur la structure optimale du capital

La structure optimale du capital fait référence à la répartition du total du bilan entre les capitaux propres et les dettes. Les ratios de structure du capital sont le ratio d’endettement, défini comme le rapport entre les fonds propres et les dettes, et le ratio des fonds propres, défini comme le rapport entre les fonds propres et le capital total.

Les décisions relatives à la structure du capital sont prises dans le cadre de la planification financière à long terme, après la prévision des besoins en capitaux (planification des besoins en capitaux). Il est opportun de fixer un objectif à long terme, qui sert ensuite de ligne directrice à la politique de financement à long et à court terme. Il semble évident que cet objectif ne sera jamais atteint exactement, car les emprunts sont généralement effectués en grandes parties/montants.

Un facteur décisif dans le fonctionnement d’une entreprise

Que les capitaux propres soient levés en bourse ou par l’entrée de nouveaux partenaires dans le cas de partenariats, ou que les capitaux d’emprunt soient levés par la banque ou le marché des capitaux, il sera toujours judicieux de choisir des montants plus élevés afin de maintenir les coûts d’émission (politique d’émission), de contrat et de crédit (du fournisseur de capitaux) à un niveau bas.

Même si l’objectif de structure du capital ne peut être qu' »oscillant », il convient d’en fixer un et de le revoir périodiquement. Le facteur décisif est ici le coût du capital, qui doit être minimisé. En outre, la violation des règles de financement et de liquidité, qui sont effectives par le biais des accords de crédit, des lois (d’assurance) ou non codifiées (par exemple, la règle du bilan doré), doit être évitée à tout prix.

L’analyse d’impact théorique montre, sous des hypothèses très éloignées de la pratique, que les modifications de la structure du capital n’affectent pas la valeur globale d’une entreprise. Il est vrai que le rendement exigé par les fournisseurs de capitaux propres augmente avec le niveau d’endettement. Cependant, dans le même temps (en supposant que les exigences en matière de capital total soient constantes), le risque de performance est transféré vers de moins en moins de fonds propres ; le risque financier, appelé risque de levier, augmente. Modigliani/Miller ont montré que ces deux effets, le transfert du risque vers de moins en moins de capital et les exigences de rendement plus élevées qui en résultent, se compensent exactement. Le coût moyen du capital provenant des dividendes et des intérêts reste donc constant.

L’intérêt de la maîtrise du concept

La non-pertinence de la décision relative à la structure du capital ne peut pas se vérifier dans la pratique. Deux facteurs en particulier conduisent à une influence inégale des coûts des types de capitaux. Dans le système fiscal allemand, le capital d’emprunt est généralement imposé à un taux inférieur. Les types d’impôts discriminants sont les impôts sur le revenu commercial et le capital. Dans le cas des sociétés, l’impôt sur la fortune entraîne un désavantage supplémentaire pour les capitaux propres.

En revanche, dans le sens inverse, les coûts d’insolvabilité augmentent. Puisque, par définition, une entreprise financée uniquement par des fonds propres ne peut pas faire faillite, les coûts sont également nuls. Le comportement des banques, qui n’accordent des prêts que jusqu’à un certain niveau d’endettement, permet de conclure que les coûts d’insolvabilité augmentent légèrement au début, puis fortement à mesure que le ratio de fonds propres diminue. Par conséquent, ils ne deviennent un facteur décisif qu’à des ratios d’endettement plus élevés.

Pour les décisions relatives à la structure du capital des entreprises (allemandes), il est donc recommandé d’adopter un degré d’endettement aussi proche que possible du maximum toléré par les banques. On réalise ici les plus grandes économies d’impôt possibles dans une fourchette de coûts d’insolvabilité potentiels modérés.